Pierre-Étienne Messier

Dimanche était le grand jour du brassage de la tant attendue ale brune à l’érable! Étant donné que la saison des sucres bat son plein (les érables ne coulent pas énormément, mais ça viendra), j’ai pu ramasser plusieurs litres d’eau d’érable chez ma copine (merci à mon beau-père pour tout!). L’idée est simple: utiliser de l’eau d’érable à la place de l’eau dans la recette. En plus, j’ai utilisé mon malt fumé au bois d’érable (décrit précédemment) à raison de 4% de la masse totale de grains. À ce sujet, le malt sent très bon et dégage une odeur rappelant le jambon fumé. De plus, il y aura addition de sirop d’érable en fin d’ébullition. Le sucrage à embouteillage sera également fait à l’aide de sirop d’érable. Note: le brassage (comme mes brassins précédents) s’est fait pour un volume de 12L.

Le malt de base utilisé est du Maris Otter, parce que je trouve qu’il a un très bon goût tout simplement J’ai également une partie de Munich II (un restant d’un ancien brassin) et de malt brun (premier essai avec ce malt). Les paramètres prévus de cette bière sont:

• Volume: 12L
• Densité originale prévue: 1.074 (à 60% d’efficacité)
• Densité finale prévue: 1.019
• Couleur estimée: 16.9 SRM
• Amertume: 40.9 IBU

À cela, il faut penser qu’il y a beaucoup plus de paramètres variables au niveau de la densité (l’eau d’érable, sirop d’érable) et de la couleur (malt fumé maison, sirop d’érable… ainsi, ce n’est qu’une piste avec une grosse marge d’erreur!

En cette journée de brassage, Jean-François est venu assister et m’aider tout au long du processus. Nous avons débuté la journée en préparant le matériel, la levure (Wyeast Irish Ale #1084) et préchauffé l’eau d’érable autour de 60C. Les grains ont ensuite été transférés dans le chaudron de brassage, et hop c’est l’heure d’un palier de 30 minutes à 50C:

À titre d’information, l’eau d’érable utilisée avait une densité spécifique autour de 1.020 (corrigée):

Le brassage s’est bien déroulé, nous avons fait un palier de température autour de 67C pendant 1h30. À un certain moment donné, le malt fumé s’est réveillé et les arômes qu’il dégageait de la cuve de brassage étaient divins: espérons qu’ils se retrouveront toujours dans le produit final!

Par la suite, test d’iode concluant, on monte en température pour 10 minutes et on est alors prêt à filtrer! Encore ici, l’eau de filtrage est de l’eau d’érable (mis à part les 2 derniers litres, pour bien rincer tout le sucre):

La filtration aurait pu être meilleure. Elle a été mieux que la dernière, mais ça reste difficile à juger à cause du sucre en solution dans l’eau de rinçage. Il me faudra définitivement travailler sur ma technique de filtration! Au niveau du goût, la première impression est: très sucré!

Ensuite, prépatation à l’ébullition (durée totale de 1h30). Nous avons porté à ébullition pendant 30 minutes, ce après quoi nous avons commencé à jouter les houblons. Pour ce faire, nous avons utilisé du Nugget (principalement) et du Hallertauer (c’est ce que j’avais sous la main). La majeure partie des houblons a été utilisée en début d’ébullition comme amérisant pour équilibrer le goût sucré de l’érable. Finalement, nous avons ajouté 200g de sirop d’érable “médium” (plus foncé, donc plus de sucres complexes: le goût va être présent dans la bière finale) à 15 minutes de la fin, ainsi que de la mousse irlandaise comme clarifiant.

Finalement, refroidissement du moût et hop! on transfert en cuve primaire (la grosse tourie de vitre) et on y ajoute les levures:

Malgré tout, la densité originale mesurée (corrigée) est de 1.087 pour 12L, ce qui est malgré tout très bien. Je peux difficilement calculer l’efficacité raison de l’eau d’érable, mais je crois que je suis dans les coins de 60%-65%…

Je crois qu’encore une fois, il faudra que je revois la manière que je filtre ma cuve en fin d’ébullition car je trouve que beaucoup de dépôts sont passés dans la tourie. Qui plus est, les paramètres de ma cuve de brassage sont à revoir dans Beersmith, puisque je suis arrivé à 12L pile dans la cuve primaire, alors que j’avais compté d’avoir un peu plus à l’origine pour tenir compte du dépôt de pertes… Dommage, il va falloir brasser encore pour faire des tests

Le lendemain matin, un léger Kräusen couvrait déjà la surface de la cuve. Le soir, c’était d’une épaisseur d’au moins 4cm! Inutile de dire que ça brasse fort dans la cuve À suivre…

Note: article originalement publié sur le forum Brassage Amateur.com le 15 mars 2008

Je vous fait part en photos d’une expérience que j’ai réalisé ce matin chez moi. Comme certains ont pu lire dans un autre post, je suis en train de préparer une recette de brune à l’érable. Dans ma recette, j’ai voulu incorporer environ 4% de grains fumés sur feu de bois d’érable. Évidemment, c’est un peu précis comme commande, alors j’ai décidé d’essayer de fumer mon malt moi-même. J’ai basiquement utilisé les infos de cette page: http://webpages.charter.net/rcalley/html/other.htm . Pour le reste, j’ai utilisé mon imagination… voici des photos de l’expérience! Pour info, j’ai pris 200g de malt 2 rangs (1.5-1.9 LVB) et, comme je disais, du bois d’érable de chez mon beau-père.

Donc au départ, j’ai commencé à préparer mon bois pour l’expérience. J’ai fait plusieurs morceaux plus ou moins gros pour avoir une bonne braise uniforme après un certain temps. Toute l’opération est réalisée dans un vieux barbecue à briquettes: j’ai commencé par partir mon feu dedans et attendu jusqu’à avoir une braise chaude.

J’avais préalablement fait tremper des copeaux de bois dans l’eau 1h avant pour qu’ils soient bien imbibés:

15 minutes avant de faire sécher le malt à la fumée, je l’ai fait tremper dans de l’eau également:

Je me suis fait un support à malt en prenant un pot à café en métal et en enlevant le fond pour avoir un cylindre métallique. Je l’ai percé de trous (pour éviter d’étouffer mes braises) et j’ai pris du grillage métallique (”moustiquaire”) pour faire un support à malt sur le dessus. Le grillage est simplement fixé en tordant 4 fils de cuivre dans des trous percés à travers le grillage et la paroi du cylindre.

C’est un peu limite pour ma quantité, si je voudrais en faire plus il faudrait que j’utilise un plus grand support… Ensuite, bien on met les copeaux mouillés sur la braise, on met le support en place et on ferme le couvercle au plus vite!

À toutes les 15-30 minutes environ, je suis sorti pour remuer le malt afin qu’il sèche uniformément.

Et après environ 2h00, les grains étaient de nouveau secs et prêts à être enlevés:

Le résultat me plait bien jusqu’ici, la senteur est agréable et il y a quelques grains qui ont grillé et devraient donner une bonne saveur au brassin je crois. J’ai bien hâte de l’utiliser (dans environ 2 semaines)!

Je crois que si c’était à refaire, j’utiliserais un support un peu moins haut mais plus large pour que les grains soient moins en épaisseur qu’en hauteur. Voilà, je vous tiens au courant!

Tellement de choses à faire que j’en oublie d’écrire… Fin décembre, j’ai terminé mon bacc et je travaille maintenant à temps plein. Y’a pas à dire, le temps manque pour tout faire!

En effet, depuis l’automne,  j’ai (re-)commencé à brasser de la bière pour le plaisir. Premièrement parce que je suis un grand amateur de bières en général, et j’avais beaucoup aimé en faire avec mes anciens colocs au début de l’université. J’ai donc voulu me développer un nouveau passe-temps, en brassant des bières tout grain de façon artisanale… L’aventure a un nom: la Picobrasserie Au Raton Brasseur!

J’ai fait deux brassins en octobre 2007, et deux autres depuis janvier (un en janvier, l’autre début mars). Je brasse actuellement du 12L pour me faire la main au procédé tout-grain, c’est un réel plaisir! Déjà j’ai plusieurs projets en tête: quelques brassins supplémentaires pour cette année (dont le prochain ce dimanche), plantation de houblons, étiquettes, etc. On ne chôme pas! Je vais donc tenter de rapporter ici mes expériences brassicoles… Santé!

Vendredi dernier, il y avait un show de métal au au Cabaret-Théâtre du Vieux Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec), avec Anonymus, Under Aspect, Untold et Narcotic Acid Carnage. J’ai pu photographier le show entier, c’était vraiment intéressant!

J’ai pu constater deux choses très importantes: les appareils photo numériques n’aiment pas du tout un éclairage quasi monochrome rouge (beaucoup trop de saturation). L’autre, est qu’il faudrait éventuellement que j’investisse dans un objectif zoom avec ouverture minimale constante (plus grande ou égale à f/2.8).

Mais bon, on fait avec ce qu’on a! Et je suis encore une fois content du résultat obtenu! Un gros merci à la salle pour m’avoir permi de photographier, et aux artistes pour le très bon show (et évidemment d’avoir coopéré à la prise des photos)! Vous rockez les gars!

C’est l’automne, et j’ai pu en profiter en fin de semaine dernière! Je suis allé faire du vélo au Parc de la Yamaska avec mes parents et ma copine. Évidemment, j’ai amené mon appareil photo pour faire quelques clichés de l’automne.

Même si nous n’avons qu’exploré une seule partie du Parc, j’ai bien aimé cette première visite (je n’étais jamais allé à Yamaska avant). À vélo, c’était l’idéal! Les sentiers sont bien aménagés, et le fait de rouler en pleine nature est tellement plus agréable!

Comme nous avons nos cartes annuelles des parcs de la SÉPAQ depuis août dernier, c’est donc pourquoi nous n’avons pas hésité à aller au Parc de la Yamaska. Une prochaine fois, nous irons visiter les autres parcs à proximité: Saint-Bruno, les Îles-de-Boucherville, Oka, Mont Orford… Il en reste tellement à voir!

Et évidemment, qui dit automne dit octobre, et qui dit octobre dit… citrouilles!

Après toutes les années que je voyais ces bacs à citrouilles au verger Denis Charbonneau et que je les trouvais très plaisantes à l’oeil, j’ai finalement pu me gâter et aller les photographier

Le serveur qui hébergeait (notez le passé) hexpresso.org a décidé de fermer il y a quelques semaines déjà. Sans avertir. Et évidemment, les bandits qui opéraient ledit serveur nous offrent tout bonnement de pouvoir avoir un backup de nos données, moyennant 100$ par site. Bravo!

Évidemment, je n’avais pas de backups récents des données sur le site (surtout la base de données). Mais bon, mes données ne sont pas vitales au point que je vais engraisser ces voleurs. Repartons à neuf (et ça va bien me permettre de m’occuper à nouveau de ce site)! J’en profite également pour passer le site sous WordPress, et du même coup y intégrer mes photos (qui sont maintenant sur Flickr).